Between the air and the water [Libre]

Ces derniers temps, les journées étaient très, très, très chaudes. L'air était étouffant, et plus rien ne vivait. L'herbe avait prit une teinte jaunâtre, et les feuilles de tous les arbres environnants le château étaient presque mortes, laissant une atmosphère d'automne en plein milieu d'été. Pour Meredith, on ne pouvait pas dire que le fait que l'air soit irrespirable lui eu posé un problème. Mais seulement, elle n'aimait pas l'été, ni la chaleur. Une horreur. Dans ces saisons-là, elle préférait se tasser dans l'air frais du château, une demeure passablement normale. Enfin, elle l'est beaucoup moins lorsqu'on sait ce qu'elle habite. Elle regorge de vampires tous plus assoiffés de sang humain que d'autres. Croyez-moi, si vous êtes quelqu'un d'humain, que votre sang coule à flot dans vos veines, et que votre coeur bat à rythme régulier, ne vous approchez pas à moins de 20 kilomètres ! Les vampires sont des traqueurs hors-pairs, et vous risquez de voir votre vie vous abndonner petit à petit...
Mais ce n'est pas ça le sujet. Je disait donc que les journées de ce moment sont très étouffantes. Et Meredith, ne suportant plus de se terrer au fin fond des cachots, a envie d'une petite et simple baignade, histoire d'hydrater sa peau dure et blanche ramollie par le soleil. Elle poussa l'immense porte d'entrée, et fut tout de suite aveugleé par la lumière intense du dehors. Elle plissa les yeux, et mis son bras en visière, tandis que l'autre fermait la porte. Sa peau scintillait doucement au soleil, comme si des milliards de diamants s'était trouvés incrustés à l'interieur. C'était un spectacle grandiose pour quiconque passait par-là, un non-habitué de la réaction des vampires au soleil. Oui, car les vampires ne meurent pas au contact de la lumière, ce n'est que des calomnies. Ils ne sortent que la nuit pour évidemment éviter de provoquer un scandale en pleine rue. Mais ici, Meredith n'a rien à craindre car les humains n'approchent pas, et il n'y a seulement des vampires au courant de leur propre situation.
Elle traversa la grande cour à pas rapides, beaucoup plus rapide que la marche d'ordinaire si lente des humains, et bifurqua derrière le château pour se rendre au lac qu'elle affectionnait beaucoup.
Elle se retrouva en un rien de temps devant la rive, et jeta un coup d'oeil derrière elle. Les élèves étaient tous tassés dans les pièces fraîches du château, et certains se sont rendus en pleine forêt, accompagnés d'un gros manteau pour cacher leur peau au cas où. Mais bon, après tout, la jeune femme n'était pas pudique, et de plus, elle ne se déshabillait pas entièrement. Elle n'avait rien à cacher ! Elle enleva son t-shirt en l'attrappant par le bras, et le laissa tomber au sol. Elle fit de même pour son short haut de gamme, qui n'avait visiblement pas grande valeur à ses yeux puisque il tomba en plein dans la terre.
Elle avança d'un pas, puis deux, et ses orteils touchèrent la surface de l'eau. C'était tout de même une différence de température face à celle de l'air. Le liquide transparent devait sûrement faire dans les 25°. Elle plongea ensuite ses mollets et ses cuisses à l'interieur, savourant le plaisir d'un peu de fraîcheur, bien que ce soit tout de même plus chaud que sa température interne. Elle imergea ensuite tout le corps, et nagea en brasse jusqu'à la rive opposée. Un peu de musique, et tout serait parfait.
Le lac était profond, et regorgeait de nombreux secrets. Elle plongea la tête la première dans les profondeurs, scrutant avec une pointe d'émerveillement les recoins s'y trouvant, amusée par les petit poissons nageant fièrement autour des rochers. Elle remerciait le ciel de ne pas avoir à revenir à la surface pour respirer, ne voulant pas détacher son regard du paysage grandiose des profondeurs.
Après quelques minutes à scruter le moindre indice quelconque, elle revint à la surface, revigorée par sa petite baignade improvisée. Elle sortit de l'eau, et se rappela qu'elle avait oublié la serviette. Tant pis, elle se ferait dorer au soleil en attendant qu'elle sèche. Elle s'assit sur l'herbe rassie, et au moment où elle allait s'allonger, elle se retourna brusquement. Quelqu'un venait à sa rencontre.

Laura avait envie de sortir du château. Elle restait presque toute la journée à l'intérieur, et même si la température était frîche, elle voulait voir un peu le ciel. Elle se demanda d'abord où elle allait aller. Elle se dit *la forêt*, puis elle se dit que non, à quoi bon, elle n'avait pas faim et l'expérience ne la tentait pas trop. Puis elle se dit * le parc*, mais le soleil risquait de trop la "griller". Elle se dirigea alors vers le lac, lieu de détente et d'éveil de curiosité.

Elle sortit du château un petit pas furtifs. Elle passa la grande arcade qui enait au parc, puis elle continua son chemin vers le lac qui se trouvait à 150 mètres environ plus loin. Elle vit alors la longue surface sintillante d'eau. Elle remarqua qu'une personne était déjà entrain de se baigner. En s'approchant un peu, elle vit qu'il s'agissait de Meredith, la maîtresse des lieux.

Elle continua son chemin jusqu'à arriver à l'ombre d'un grand hêtre. Elle se trouvait maintenant à la lisière de la forêt. Elle voulut se rafraîchir un peu et elle enleva son haut. Elle vit alors que Meredith revenait vers la rive. Laura venait juste d'enlever son bas qu'elle était arrivée. Elle lui dit :

"Bonjour Meredith ! Comment vas-tu ?"

Elle regarda le ciel et elle remarqua que le sleil brillait de tout son plein.

"Belle journée, n'est-ce pas ?' ajouta t-elle à l'adresse de Meredith

Elle sourit. Elle était heureuse. Elle courra vers le lac et fît un grand plongeon spectaculaire. L'eau était assez fraîche, mais pas très froide. Elle fît un peu de crawll, et elle explora les profondeurs. Elle resortit de l'eau en remettant ses longs cheveux noirs en arrière. Elle revient en brasse coulée vers la rive et elle s'allongea sur l'herbe, toujours à l'ombre du bel arbre.